24 heures du Mans : le constat très déçu d’Alpine au terme de l’édition 2025

Si les deux voitures ont terminé l’édition de cette année, contrairement à l’an passé, Alpine peut quand même nourrir quelques regrets.
Si les deux voitures ont terminé l’édition de cette année, contrairement à l’an passé, Alpine peut quand même nourrir quelques regrets.
L’an dernier, Alpine avait connu une véritable désillusion lors des 24 heures du Mans puisque ses deux voitures engagées en Hypercars avaient dû s’arrêter définitivement au bout de 6 heures de course suite à une casse moteur avec moins d’une heure d’intervalle. Cette année, l’écurie française a fait beaucoup mieux puisque ses deux machines ont passé la ligne d’arrivé après avoir fait le tour de l’horloge. Pourtant, difficile de se réjouir pour cette équipe, qui arrivait avec beaucoup de performance et de confiance en terre Sarthoise. En effet, Alpine restait avant cette course sur deux podiums consécutifs pour la voiture numéro 36, lors des 6 heures de Spa et les 6 heures d’Imola. Mais Le Mans n’a rien avoir avec n’importe quelle autre course, même celles au calendrier WEC, et l’écurie française n’a pas pu faire mieux que la 10ème et la 11ème place. "Le bilan est forcément partagé”, déclarait Philippe Sinault, team principal d’Alpine Endurance, au terme de la course. “Il y a une vraie satisfaction d'avoir les deux voitures à l'arrivée et d'avoir bien maîtrisé les aspects liés à la fiabilité, malgré une alerte parfaitement gérée par l'équipe en début d'épreuve. Tenir 24 heures avec les deux A424 est loin d'être anodin : c'est une étape importante. Cependant, il y a aussi de la déception. En voyant notre niveau de performance sur la fin de course, nous aurions pu viser un top 5 sans de petites erreurs et les soucis rencontrés. Dans cette nouvelle ère, le moindre détail compte tant les écarts sont infimes."
Une “frustration saine”
Avant la course, le patron de la structure avait déclaré qu’une troisième place serait accueillie comme une victoire. Même si Alpine n’a pas réussi à confirmer ses ambitions, elle prend la bonne direction et z désormais une base solide sur laquelle construire. "Cette frustration est néanmoins saine”, précise Sinault. “Elle nous motive à revenir plus forts. Toutes les informations collectées étaient indispensables, elles vont nous aider à progresser et à continuer à construire quelque chose de solide. Notre prochain rendez-vous est au Brésil, dans un contexte très différent. Avant cela, il faudra digérer et analyser les données avec lucidité pour avancer. Nous savons que nous ne sommes pas encore en mesure de jouer la victoire au Mans. C'est un fait, alors à nous de travailler pour le devenir." Un avis clairement partagé par Nicolas Lapierre, directeur sportif de l’écurie : “je suis content que nous ayons vu le drapeau à damier avec les deux voitures et qu'elles inscrivent toutes les deux des points, mais je suis un peu déçu que nous n'ayons pas fait la course que nous aurions dû faire. Notre rythme était perfectible et nous avons commis des erreurs. Nous aurions donc clairement pu faire mieux, d'où une certaine frustration. Cela dit, nous avons beaucoup appris et accumulé énormément d'informations. Il nous faut les analyser et les comprendre, mais elles seront clairement bénéfiques pour la suite de la saison et du programme."
L’an dernier, Alpine avait connu une véritable désillusion lors des 24 heures du Mans puisque ses deux voitures engagées en Hypercars avaient dû s’arrêter définitivement au bout de 6 heures de course suite à une casse moteur avec moins d’une heure d’intervalle.
Retrouvez tous les jeudis une sélection d'articles dans votre boite mail.