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24H du Mans : au terme d’une perf’ énorme, Porsche évoque son immense frustration

Icon Sport
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Le 19/06/2025

La Porsche numéro 6 a bien failli remporter les 24 heures du Mans alors qu’elle s’élançait de la dernière place en Hypercar. Malgré cette performance incroyable, l’équipage nourrit des regrets.

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Qui pouvait tenir tête aux Ferrari dans cette 93ème édition des 24 heures du Mans ? Alors que Cadlliac semblait les mieux placés pour embêter les voitures de la Scuderia, en partant des deux premières positions, ou que BMW voir Alpine (pour les plus optimistes) pouvaient eux aussi essayer de les challenger, c’est finalement Porsche, avec sa voiture et son équipage numéro 6 qui ont fait transpiré l’équipe italienne. Pourtant la n°6, composée de Kévin Estre, Laurens Vanthoor et Matt Campbell, s’élançait de la 21ème et dernière position dans la catégorie Hypercar, disqualifiée la veille de l’Hyperpole à cause d’un poids sous la limite minimale. Mais grâce à un départ phénoménal du Français Kévin Estre, la voiture allemande a remonté tout le peloton et s’est retrouvée 3ème dès la fin des premiers relais. Si Ferrari semblait avoir le destin de la course entre ses mains, de nombreuses erreurs de ses voitures numéro 50 et 51, la nuit notamment, vont remettre la Porsche 6 dans la course. À quelques heures du dénouement le suspens était relancé, Porsche pouvait-elle aller chercher la Ferrari 83 en tête de la course ? Finalement non, elle s’impose mais avec moins de 15 secondes d’avance, ce qui laisse un goût amer à l’équipage de la 6.

"J'ai l'impression qu'on a fait une course parfaite”

À l’arrivée, Laurens Vanthoor confiait avoir tout donné : “j’ai l'impression qu'on a fait une course presque aussi parfaite que celle des Ferrari", a-t-il avoué. "J'ai roulé à fond à chaque tour. Avant la course, je m'attendais à ce que Ferrari soit favori, mais on a tout tenté pour leur compliquer la vie, et au final, je pense qu'on peut dire fièrement qu'on a réalisé une course parfaite. Pas d'erreur, pas de contact, pas de sortie de piste, pas d'arrêt au stand raté. Tout s'est déroulé de manière fluide, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on est ici, à la deuxième place. D'un autre côté, c'est aussi frustrant : quand on réalise une course parfaite et qu'on ne gagne pas, ça fait mal. Ça va piquer pendant un moment, parce que s'approcher aussi près de la victoire… ça n'arrive pas tous les jours. Mais on ne peut rien se reprocher, on a tout donné."

Enfin Kévin Estre, plus grand artisan de cette folle remontée, a lui aussi du mal à avaler la pilule. "On a tout donné du début à la fin”, confiait-il après l’arrivée. “Dès le deuxième ou troisième tour, on a vu qu'on n'avait pas le rythme, mais on n'a jamais abandonné. On n'a fait aucune erreur, la voiture a parfaitement tourné sans problème, aucune pénalité, rien. Donc on peut être fiers de ce qu'on a accompli. Mais, évidemment, ce n'est pas ce qu'on était venus chercher. On voulait gagner, pour nous, pour Penske, pour Porsche… et on n'a pas réussi. Ça fait deux fois d'affilée maintenant, ça a un goût amer. L'an dernier, on finit quatrièmes. Cette année, on était plus proches, mais encore… encore trop loin. C'est comme ça. Je suis toujours fier de ce qu'on a fait en tant qu'équipe, mais il y a clairement beaucoup de frustration et de déception."

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Qui pouvait tenir tête aux Ferrari dans cette 93ème édition des 24 heures du Mans ? Alors que Cadlliac semblait les mieux placés pour embêter les voitures de la Scuderia, en partant des deux premières positions, ou que BMW voir Alpine (pour les plus optimistes) pouvaient eux aussi essayer de les challenger, c’est finalement Porsche, avec sa voiture et son équipage numéro 6 qui ont fait transpiré l’équipe italienne.

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